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L’exposition Disco à la philharmonie de Paris jusqu’au 17 août 2025

  • cerpcos
  • 16 juil.
  • 2 min de lecture
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La seule exposition que l’on visite en dansant et qui m’a rappelé une discussion très agaçante avec une envoyée du ministère de la culture : cette personne découvrait l’univers de la variété et comme un conquérant du XVe siècle pensait que les choses n’existaient pas car elle ne les connaissait pas. Comme je lui avais été recommandée par plusieurs personnalités elle ne pouvait pas ne pas me questionner sur les us et coutumes des autochtones des variétés.

Ce que je fis avec plaisir ; comme je faisais un parallèle sur les savoir-faire paillettes et strass elle me répondit avec dédain et hauteur que ce n’était pas sa culture.

Fichtre ! Comment se faire passer pour une spécialiste de choses qu’on n’apprécie pas ?

Juste en fonction du titre ? De la mission ponctuelle ?

Je riais intérieurement car mon vieil ami Rabelais vint me chatouiller les oreilles : la culture réelle est à la portée de ceux qui la cherchent et donc la trouve, dussent-ils passer par des chemins détournés. Je laissais là la personne et ses certitudes et me retins de lui envoyer une invitation un an plus tard à cette belle exposition. Oui le DISCO est une culture, OUI les paillettes ont une histoire. Cette exposition proposée dans un endroit officiel est bien plus convaincante que moi. En tout cas foncez –y et adorez : la prochaine fois que vous entendrez la plupart de ces airs qui émaillent toujours les fêtes réussies, vous saurez que derrière, il y a une sacrée histoire.


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Les costumes sont mis à l’honneur, en particulier un de ceux de Sylvester

On écoute son formidable et indémodable You make me feel ici :


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On retrouve aussi un des papes du disco le français Cerrone dont la version de SUPERNATURE a repris au JO de Paris 2024 qu’on peut réécouter ici :


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Née aux États-Unis au début des années 1970, la musique disco devient rapidement un phénomène planétaire. À rebours des clichés, cette exposition rend justice à la fulgurance de cette musique fortement ancrée dans l’histoire et la culture noires des États-Unis, héritière de la soul, du gospel et du funk.

Un ensemble d’archives audiovisuelles, de photographies, d’instruments, de costumes, d’objets de design et d’œuvres d’art souligne la dimension politique et festive de cette musique qui a porté sur la piste de danse différentes minorités et classes sociales, toutes réunies dans un même élan hédoniste

Partie 1 LET’S GROOVE : Racines et expressions musicales

Partie 2 I am what I am : De la lutte à la fête

Partie 3 Night Fever : Sur la piste de danse

Partie 4 Celebration : La mondialisation du phénomène disco



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